El 29 de diciembre conocimos la muerte de Mamouth Bakhoum, un hombre senegalés que fue perseguido por la policía local de Sevilla hasta que se vio obligado a arrojarse al río Guadalquivir, donde se ahogó y murió. A pesar de todas las mentiras que han vertido los medios de comunicación, no pueden ocultar lo evidente: Mamouth fue asesinado por las políticas racistas y la persecución policial.

Algunos medios de comunicación han tratado de justificar la persecución y muerte de Mamouth con la “excusa” de que era un “delincuente” ¿Su crimen? Vender camisetas en una manta. Resulta increíble que los voceros del ayuntamiento y la policía tachen de criminal a ganarse la vida pero callen bochornosamente cuando se encuentran frente a frente con verdaderos criminales, como los empresarios hosteleros que vulneran los derechos laborales de sus empleados día si y día también, o Endesa, que deja nuestros barrios sin electricidad y a oscuras todos los veranos.

No nos engañan. Ya sabemos cómo actúa la policía con nuestros hermanos y hermanas migrantes y no es la primera vez que la persecución policial se cobra la vida de un mantero, como fue el caso de Mame Mbaye en Madrid. Un racismo criminal que no se puede ocultar.

Las políticas racistas MATAN

Desde entonces se han convocado distintas  movilizaciones denunciando este nuevo crimen racista y señalando las políticas racistas y la persecución policial que sufren nuestros hermanos y hermanas migrantes. Desde el Sindicato de Estudiantes e Izquierda Revolucionaria apoyamos y hemos participado en estas movilizaciones señalando que migrar y huir de la barbarie no es ningún delito y ningún ser humano es ilegal. Sabemos que aquí los criminales son quienes provocan las guerras y los genocidios en África y Oriente Medio y los que torturan y persiguen a las personas que huyen de esa barbarie.

El PP, Vox, y todos estos racistas ponen el grito en el cielo porque haya personas que huyan de la miseria, pero no tienen  ningún problema en someter a las personas migrantes a la explotación laboral más descarnada. ¡Esta es la hipocresía de la derecha,  los grandes empresarios y sus defensores!

El gobierno del Estado español y el PSOE han perpetrado una gran traición en este sentido. No solo no han derogado la ley de extranjería que convierte la vida de las personas migrantes en un verdadero infierno, ni ha cerrado los CIEs, auténticas cárceles donde las torturas y las agresiones a los internos son el día a día; sino que han apoyado y participado de las políticas racistas y xenófobas de la Unión Europea. Así no se combate el racismo ni las políticas de la derecha y la extrema derecha. Todo lo contrario.

Mamouth ha sido una víctima más de la estas políticas y de un aparato del Estado, unas instituciones y una policía impregnadas de racismo hasta la médula.

La lucha es el único camino. ¡Justicia para Mamouth!

Este nuevo crimen racista ha vuelto a despertar la indignación de miles de jóvenes y trabajadores, especialmente entre la comunidad senegalesa. Desde el mismo día de su muerte, hubo una concentración frente a la comisaria de la ranilla, que fue el principio de una serie de movilizaciones que han exigido que se investigue y se juzgue a los responsables de la muerte de Mamouth.

Sin embargo, el 27 de enero el juzgado de instrucción nº 17 de Sevilla rechazaba la apertura de un procedimiento judicial que pudiera esclarecer las responsabilidades penales fruto de este crimen, aceptando la versión del atestado policial.

La rabia que sentimos ante esa decisión es indescriptible. Para esta justicia franquista y capitalista las vidas negras no valen nada, sus muertes no se investigan y por supuesto no se juzga a sus responsables.

Esta rabia quedó patente en la manifestación del sábado 1 de febrero, cuando cientos de personas recorrimos las calles del centro de Sevilla al grito de “¡Mamouth, hermano, nosotros no olvidamos!” Los compañeros y compañeras del Sindicato de Estudiantes e Izquierda Revolucionaria participamos en aquella movilización, codo con codo con nuestros hermanos y hermanas de la comunidad senegalesa. Porque como rezaba nuestra pancarta: nativa o extranjera, todas y todos pertenecemos a la misma clase obrera. Y juntos, golpeando como un solo puño, podremos conquistar justicia para Mamouth y para todas las víctimas del racismo institucional.

Queremos volver a mandar toda nuestra solidaridad con los amigos y familiares de Mamouth, así como con toda la comunidad senegalesa que está protagonizando una lucha ejemplar. Contad con los compañeros y compañeras del Sindicato de Estudiantes y de Izquierda Revolucionaria en este combate contra el racismo y la violencia policial.

¡Justicia para Mamouth!¡Abajo el racismo institucional!¡Nativa o extranjera, la mima clase obrera!

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Justice pour Mamouth Bakhoum. Assez de racisme et de violence policière !

Le 29 décembre, nous avons appris la nouvelle du décès de Mamouth Bakhoum, un homme sénégalais poursuivi par la police locale de Séville jusqu'à ce qu'il soit contraint de se jeter dans le fleuve Guadalquivir, où il s'est noyé. Malgré tous les mensonges répandus par les médias, ils ne peuvent pas cacher l'évidence : Mamouth a été assassiné par des politiques racistes et la persécution policière.

Certains médias ont tenté de justifier la persécution et la mort de Mamouth en prétextant qu'il était un «criminel». Son crime? Vendre des t-shirts sur une bannière. Il est incroyable que la municipalité et les porte-parole de la police qualifient de criminel le fait de gagner sa vie honnêtement, alors qu’ils restent honteusement silencieux face aux véritables criminels, comme les propriétaires d'hôtels et de restaurants qui violent jour après jour les droits de leurs employés, ou encore Endesa, qui laisse nos quartiers sans électricité et dans l'obscurité chaque été.

Ils ne nous trompent pas. Nous savons déjà comment la police agit avec nos frères et sœurs migrants et ce n’est pas la première fois que la persécution policière coûte la vie à un vendeur de rue, comme ce fut le cas de Mame Mbaye à Madrid. Un racisme criminel qui ne peut être caché.

Les politiques racistes TUENT

Depuis lors, plusieurs mobilisations ont été organisées pour dénoncer ce nouveau crime raciste et dénoncer les politiques racistes et les persécutions policières subies par nos frères et sœurs migrants. Depuis le Sindicato de Estudiantes et Izquierda Revolucionaria, nous soutenons et participons à ces mobilisations, en soulignant que migrer et fuir la barbarie n'est pas un crime et qu'aucun être humain n'est illégal. Nous savons que les vrais criminels sont ceux qui provoquent les guerres et les génocides en Afrique et au Moyen-Orient, et ceux qui torturent et persécutent les personnes qui fuient cette barbarie.

Le PP, Vox et tous ces racistes crient au scandale face aux personnes qui fuient la misère, mais ils n’ont aucun problème à soumettre les migrants à l’exploitation la plus brutale. Voilà l’hypocrisie des grands patrons et de leurs défenseurs!

Le gouvernement de l’État Espagnol et le PSOE ont commis une grande trahison à cet égard. Non seulement ils n'ont pas abrogé la loi sur l'immigration qui transforme la vie des migrants en un véritable enfer, ni ont fermé les CIE (véritables prisons où les tortures et agressions sont quotidiennes), mais ils ont également soutenu et participé aux politiques racistes et xénophobes de l'Union européenne. Ce n'est pas ainsi que l'on combat le racisme ni les politiques de la droite et de l'extrême droite. Bien au contraire.

Mamouth est une victime de ces politiques, d’un appareil d’État, d’institutions et d’une police imprégnés de racisme jusqu’à la moelle.

La lutte est le seul chemin. Justice pour Mamouth!

Ce nouveau crime raciste suscite une nouvelle fois l’indignation de milliers de jeunes et de travailleurs, notamment au sein de la communauté sénégalaise. Dès le jour de sa mort, un rassemblement a eu lieu devant le commissariat de La Ranilla, marquant le début d’une série de mobilisations exigeant une enquête et la condamnation des responsables de la mort de Mamouth.

Cependant, le 27 janvier, le XVIIe Tribunal d'Instruction de Séville a refusé d'ouvrir une procédure judiciaire susceptible de faire la lumière sur les responsabilités pénales de ce crime, en acceptant la version du rapport de police.

La colère que nous avons ressentie face à cette décision est indescriptible. Pour ce système judiciaire franquiste et capitaliste, les vies des Noirs ne valent rien, leurs morts ne font pas l’objet d’une enquête et bien sûr les responsables ne sont pas traduits en justice.

Cette colère s'est manifestée lors de la manifestation du samedi 1er février. Des centaines de personnes ont parcouru les rues du centre de Séville en scandant « Mamouth, frère, nous n'oublions pas! ». Les camarades du Sindicato de Estudiantes et de Izquierda Revolucionaria ont participé à cette mobilisation, aux côtés de nos frères et sœurs de la communauté sénégalaise. Car comme le disait notre banderole : «Autochtones ou étrangers, même classe ouvrière» Et ensemble, en agissant comme un seul homme, nous pouvons obtenir justice pour Mamouth et toutes les victimes du racisme institutionnel.

Nous tenons à exprimer une fois de plus notre solidarité avec les amis et la famille de Mamouth, ainsi qu’avec toute la communauté sénégalaise qui mène une lutte exemplaire. Comptez sur les camarades du Sindicato de Estudiantes et de Izquierda Revolucionaria dans ce combat contre le racisme et la xénophobie. Le racisme institutionnel et la violence policière ne resteront pas impunis.

Justice pour Mamouth! À bas le racisme institutionnel! Autochtones ou étrangers, même classe ouvrière!

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